Statistique Canada a rendu public, mercredi, son sixième et dernier ensemble de données tirées du recensement de 2016. Ces données sont axées sur la scolarité, le travail, le déplacement travail-domicile, la langue de travail, la mobilité et la migration.
Voici quelques points saillants :
- Le Canada détient la plus grande proportion de titulaires d’un diplôme d’études collégiales ou d’un diplôme d’études universitaires par rapport aux autres pays de l’OCDE, 54 % des résidents détenant un diplôme collégial ou universitaire en 2016, alors qu’ils étaient 48,3 % à en avoir un en 2006.
- En 2016, 40,7 % des jeunes femmes de 25 à 34 ans étaient titulaires d’un baccalauréat ou d’un grade supérieur, comparativement à 32,8 % en 2006. La proportion de jeunes hommes du même âge détenant un certificat d’apprenti a aussi augmenté considérablement, passant de 4,9 % en 2006 à 7,8 % en 2016.
Pour lire la suite, veuillez cliquer ici, mais pour mes amis français, voici un petit lexique pour comprendre toutes les terminologies utilisées, question de favoriser les codes culturels tel que mentionné dans mon précédent article « 10 conseils pour réussir en affaires au Québec« .
LEXIQUE (dans l’ordre d’apparition des mots dans l’article)
- Diplôme d’études collégiales (DEC) : il dure 2 ans et peut se faire après le secondaire V ici, soit l’équivalent du baccalauréat en France.
- Baccalauréat : c’est l’équivalent d’une licence en France soit 3 ans d’études universitaires, mais au Québec cela peut se faire aussi par cumul de 3 certificats de 30 crédits chacun. Pour tout savoir sur le système scolaire québécois, veuillez cliquer ici.
- Le certificat d’apprenti donne la possibilité d’obtenir des cartes professionnelles pour avoir l’autorisation de travailler, entre autres, sur des chantiers de construction et d’être protégé en cas d’accidents.
- Union libre = conjoint de fait. Vous vivez sous le même toit que votre conjoint depuis plus de un an mais vous n’êtes pas marié.
- Navetteurs canadiens = ceux qui se déplacent entre leur domicile et le lieu de leur travail
Si vous avez d’autres questionnements sur le langage utilisé dans cet article, écrivez-moi et je vous éclairerai.
Et en toute circonstance, pour vos questions d’immigration ou de développement d’affaires au Canada, assurez-vous de vous référer à une personne de confiance afin de vous faire conseiller, de vous guider honnêtement dans vos démarches. Appelez-moi au besoin!